Contre la perte et l'oubli : des conseils de lecture !
Ven 16 Fév - 8:20
Georges-Olivier Châteaureynaud a publié en 2018 chez Albin Michel un livre de réflexions sur la lecture. Il raconte son rapport aux livres depuis sa jeunesse, ses plaisirs de lecture et nous parle de la littérature fantastique, genre où il s'illustre et a gagné sa réputation de grand écrivain. Écrire, ce n'est pas raconter, mais inventer. Il rend ses lettres de noblesse à ce genre souvent mis de côté, regardé avec mépris par ceux qui se réclament de la vraie littérature : au XIXème siècle, le genre s'opposait au courant réaliste... Qui, de nos jours, accepte d'être entraîné dans les profondeurs de l'imaginaire, le confort du réel étant plus rassurant pour beaucoup?
Et quand le fantastique prend la forme de la nouvelle, genre littéraire à la marge, rejeté par les "grands éditeurs" qui ne publient les nouvelles que des gens déjà connus ou à succès, il place les auteurs dans la case des écrivains maudits ou obscurs, ou en tout cas peu lus...
G-O Châteaureynaud commente avec intelligence et finesse ses lectures. Il nous donne envie de relire certains auteurs, comme le maître du genre fantastique, Edgar Poe (Le domaine d'Arnheim) ou l'intense et magnifique Invention de Morel de Bioy Casares.
On notera que Marcel Aymé est justement cité avec la Vouivre, entre autres, lui dont le fantastique sait se teinter d'humour.
On repart avec l'envie de lire plein de choses, comme L'homme-papillon de Mehis Heinsaar, La Mandragore de La Motte-Fouqué, Le seuil du jardin d'André Hardellet...
On peut lire, au passage, une de ses nouvelles, "Histoire de l'abribus hanté", qui sert par l’exemple de définition au fantastique.
G-O Châteaureynaud raconte aussi les ateliers d'écriture, ses débuts chez Grasset (il rend hommage à Bernard Privat). Il parle avec passion des livres de son ami Hubert Haddad. Avec modestie et simplicité, il nous offre un livre érudit et sensible.
Et quand le fantastique prend la forme de la nouvelle, genre littéraire à la marge, rejeté par les "grands éditeurs" qui ne publient les nouvelles que des gens déjà connus ou à succès, il place les auteurs dans la case des écrivains maudits ou obscurs, ou en tout cas peu lus...
G-O Châteaureynaud commente avec intelligence et finesse ses lectures. Il nous donne envie de relire certains auteurs, comme le maître du genre fantastique, Edgar Poe (Le domaine d'Arnheim) ou l'intense et magnifique Invention de Morel de Bioy Casares.
On notera que Marcel Aymé est justement cité avec la Vouivre, entre autres, lui dont le fantastique sait se teinter d'humour.
On repart avec l'envie de lire plein de choses, comme L'homme-papillon de Mehis Heinsaar, La Mandragore de La Motte-Fouqué, Le seuil du jardin d'André Hardellet...
On peut lire, au passage, une de ses nouvelles, "Histoire de l'abribus hanté", qui sert par l’exemple de définition au fantastique.
G-O Châteaureynaud raconte aussi les ateliers d'écriture, ses débuts chez Grasset (il rend hommage à Bernard Privat). Il parle avec passion des livres de son ami Hubert Haddad. Avec modestie et simplicité, il nous offre un livre érudit et sensible.
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