La mer, la lune, le soleil... la mort aussi

On trouve, dans Je suis un volcan criblé de météores, de  jolies choses sur les éléments naturels.


Etel Adnan est une auteur syro-franco-américano-libanais, qui a beaucoup écrit en français. Ses poésies, de 1947 à 1997, ont été réunies dans un recueil chez Poésie/Gallimard, sous la direction d'Yves Michaud.
Le recueil s'ouvre sur La mer (1948) :

Elle parle de l'amour, de ses plaisirs et de ses tristesses. Son engagement politique (propalestinien) occupe certains de ses poèmes (Jébu veut faire de Jérusalem une ville arabe et désigne David comme l'ennemi originel... On comprend très vite son combat idéologique, et cette partie du recueil ne m'intéresse pas, surtout en ces temps où le révisionnisme et la déformation de l'histoire battent leur plein... Écrit en 1969, après la guerre des Six jours, Jébu permet de comprendre très vite qu'Etel Adnan prend un parti contraire aux Israéliens et ne supporte pas qu'ils aient pu reconquérir leur capitale... Je laisserai de côté cette poésie-là...)

On retiendra le meilleur morceau selon moi, parce qu'il n'est pas hermétique, qu'il ne se met pas au service d'un combat politique et que c'est une poésie simple, sans manières inutiles sur la forme, Objectifs lune, 1964, extraits :

CM