Romain Gary, La danse de Gengis Cohn (1967)
Dim 25 Avr - 9:08
"Sur le dibbuk"
Dans La Danse de Gengis Cohn, Romain Gary fait parler un Juif assassiné en 1944 par un SS. Au moment de mourir, ce Juif, qui a dû creuser sa tombe avec d'autres avant de recevoir la mort par balle, regarde dans les yeux le SS, lui fait un bras d'honneur et lui montre ses fesses.
20 ans plus tard, ce nazi est habité par le fantôme de cet homme. C'est un dibbuk, un démon qui le hante et travaille sa conscience, une sorte d'Erynie.
Romain Gary manie l'humour noir et féroce dans ce livre peu connu de lui. Dans la bouche de Cohn, ce déporté victime de la Shoah, il place des mots très crus, qui souvent font sourire mais glacent aussi :
20 ans plus tard, ce nazi est habité par le fantôme de cet homme. C'est un dibbuk, un démon qui le hante et travaille sa conscience, une sorte d'Erynie.
Romain Gary manie l'humour noir et féroce dans ce livre peu connu de lui. Dans la bouche de Cohn, ce déporté victime de la Shoah, il place des mots très crus, qui souvent font sourire mais glacent aussi :
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