7 - Les Vaniteuses (2018)
Lun 11 Juil - 8:44
Katarina Toque passe son temps dans ses cuisines, massacrant la faune alentour. Le meurtre de sept louveteaux modifie sa vision du monde: elle, que tourmentent le regret du passé et la peur de vieillir, décide de transplanter son château sur les rives de la Baltique et de changer radicalement de vie. Secondée par un homme-loup et les fils d'Og, géants bibliques, elle transforme son rapport aux bêtes en instaurant dans son royaume des préceptes végétariens, et elle engage un combat terrible contre le pire ennemi des hommes: le Temps. Mais par où faut-il l'attaquer? La lutte sera-t-elle vaine?...
Les Vaniteuses, réflexion sur le temps qui passe et les liens homme/animal, est le deuxième volet du Cycle de Goth, trilogie romanesque qui raconte l'histoire de trois sœurs souveraines.
http://clefdargent.free.fr/lv.phpLes Vaniteuses, réflexion sur le temps qui passe et les liens homme/animal, est le deuxième volet du Cycle de Goth, trilogie romanesque qui raconte l'histoire de trois sœurs souveraines.
Le manoir du Seigneur misogyne
Ven 5 Aoû - 12:08
Au chapitre 21, Katarina se rend dans la demeure du Seigneur Misogyne. Dans son domaine se trouve l'une des clef du temps : les Heures vivent dans un immense horologium.
"Ils arrivèrent devant un manoir colossal poli d’or aux arêtes et dont les briques étaient collées par un mortier pétri de ce métal précieux. À voir ces murs, le seigneur devait être prétentieux et oisif. L’ensemble était lugubre : les vitraux rougeoyants étaient brisés de toutes parts; des lichens poisseux, où grimpaient d’énormes araignées dérangées par le bruit des chevaux, sortaient de trous béants qui ornaient la façade. On avait dû tirer à boulets rouges sur ce manoir couvert de cicatrices ! Bizarrement, le ciel était sombre, et le crépuscule rose donnait un goût amer au paysage d’où suintait l’étrange atmosphère.
Lorsqu’elle mit le pied au sol, Katarina pensa marcher sur des éponges : la terre gloussait l’ennui, et ses pas s’enfonçaient dans une mousse paresseuse, crachant difficilement son trop-plein."
Lorsqu’elle mit le pied au sol, Katarina pensa marcher sur des éponges : la terre gloussait l’ennui, et ses pas s’enfonçaient dans une mousse paresseuse, crachant difficilement son trop-plein."
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