Visiter Jérusalem
Lun 10 Jan - 18:28
Un printemps à Jérusalem est le journal de voyage de l'Allemand Wolfgang Büscher. Il décide de passer deux mois dans la Ville Sainte.
Grâce à lui, on a vraiment l'impression d'y être. Il nous propose une visite de la ville, pleine d'anecdotes, de sensations et de savoir. Les quatre quartiers (chrétien, juif, arabe et arménien) sont mis tour à tour à l'honneur, à travers la voix des personnages qu'il fréquente. Guidé par un franciscain ou Abu Salomon, l'auteur donne une vision multiple de cette ville qui n'appartient à personne et que tout le monde revendique.
Au cœur de celle-ci, plus que tout, le Saint-Sépulcre qui abrite le tombeau du Christ. On nous raconte la fête du feu, qui consiste, pour la résurrection de Jésus, à allumer un cierge qui s'embrase miraculeusement et dont la flamme sera transmise au monde entier ; avec l'auteur, on monte aussi sur le Mont du Temple, et on éprouve l'ambiance inflammable du lieu, où les Juifs, interdits de prière, tentent tout de même parfois de braver la loi. Il est question du Troisième Temple, fantasme ou projet... On se souvient ce qu'était le Mur des Lamentations avant la libération de Jérusalem par Moshe Dayan en 1967 : un petit pan sans possibilité de recul, perdu au milieu du quartier marocain qui a été détruit pour retrouver un espace de prière.
Photo d'Elia Kahvedjian
L'auteur raconte comment ceux qu'il appelle les "colons" essaient de racheter peu à peu la ville ; mais son texte n'est ni politique ni polémique. Il cherche à nous faire sentir ce qui vit dans cette cité ancienne et particulière.
On aime tous ses guides, de quelque obédience qu'ils soient. On replonge dans la Jérusalem ancienne, d'avant la création d'Israël, avec l'histoire, par exemple, du photographe Elia Kahvedjian, arménien dont la famille a été assassinée par les Turcs et qui s'est retrouvé sans nom... Il a donc inventé son patronyme sur le nom du café, odeur de son enfance qui lui rappelait son père.
Le livre de Büscher a été publié en 2014, mais il semble qu'encore aujourd’hui, on peut voir sa boutique à Jérusalem, tenue par son fils.
https://www.eliaphoto.com/Gallery.html
L'histoire du patriarche déchu, cette nuit que l'auteur passe dans le Saint-Sépulcre, l'ambiance du "Super-Vendredi", très agité... autant de petites histoires pour décrire avec lenteur et admiration la Ville.
Un printemps à Jérusalem permet de voyager en toute sécurité, sans risque de contamination et avec beaucoup de plaisir.
Grâce à lui, on a vraiment l'impression d'y être. Il nous propose une visite de la ville, pleine d'anecdotes, de sensations et de savoir. Les quatre quartiers (chrétien, juif, arabe et arménien) sont mis tour à tour à l'honneur, à travers la voix des personnages qu'il fréquente. Guidé par un franciscain ou Abu Salomon, l'auteur donne une vision multiple de cette ville qui n'appartient à personne et que tout le monde revendique.
Au cœur de celle-ci, plus que tout, le Saint-Sépulcre qui abrite le tombeau du Christ. On nous raconte la fête du feu, qui consiste, pour la résurrection de Jésus, à allumer un cierge qui s'embrase miraculeusement et dont la flamme sera transmise au monde entier ; avec l'auteur, on monte aussi sur le Mont du Temple, et on éprouve l'ambiance inflammable du lieu, où les Juifs, interdits de prière, tentent tout de même parfois de braver la loi. Il est question du Troisième Temple, fantasme ou projet... On se souvient ce qu'était le Mur des Lamentations avant la libération de Jérusalem par Moshe Dayan en 1967 : un petit pan sans possibilité de recul, perdu au milieu du quartier marocain qui a été détruit pour retrouver un espace de prière.
Photo d'Elia Kahvedjian
Aperçu du Mur des Lamentations avant la destruction du quartier marocain
Moshe Dayan en 1967
Moshe Dayan en 1967
L'auteur raconte comment ceux qu'il appelle les "colons" essaient de racheter peu à peu la ville ; mais son texte n'est ni politique ni polémique. Il cherche à nous faire sentir ce qui vit dans cette cité ancienne et particulière.
On aime tous ses guides, de quelque obédience qu'ils soient. On replonge dans la Jérusalem ancienne, d'avant la création d'Israël, avec l'histoire, par exemple, du photographe Elia Kahvedjian, arménien dont la famille a été assassinée par les Turcs et qui s'est retrouvé sans nom... Il a donc inventé son patronyme sur le nom du café, odeur de son enfance qui lui rappelait son père.
Le livre de Büscher a été publié en 2014, mais il semble qu'encore aujourd’hui, on peut voir sa boutique à Jérusalem, tenue par son fils.
https://www.eliaphoto.com/Gallery.html
Photo d'Elia Kahvedjian
L'histoire du patriarche déchu, cette nuit que l'auteur passe dans le Saint-Sépulcre, l'ambiance du "Super-Vendredi", très agité... autant de petites histoires pour décrire avec lenteur et admiration la Ville.
Un printemps à Jérusalem permet de voyager en toute sécurité, sans risque de contamination et avec beaucoup de plaisir.
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