1 - Les Cahiers du sergent Bertrand (2015)

Au début de l'été 2015, alors qu'elle lisait le Musée des Vampires, Céline Maltère est tombée sur la stupéfiante confession du sergent Bertrand : cet officier confiait à son psychiatre, dans ce texte, son goût pour les... défuntes. Il expliquait comment lui étaient nées ces pulsions et de quelle façon il les assouvissait depuis son jeune âge.


Rassemblant les quelques informations biographiques sur cet homme, Céline Maltère a composé des "cahiers" (qu'elle a d'abord hésité à nommer "carnets", ce qui a fait l'objet de longs débats familiaux!) : il était question d'utiliser la forme fragmentée pour brosser le portrait de ce nécrophile.


La première nouvelle qu'elle a écrite, "Le Monomane", se situe dans un XIXème siècle où il est interdit de montrer la mort, si bien qu'on en est venu à évacuer les cimetières et à fabriquer une planète qui sert à accueillir les tombes. Hommage à Edgar Poe, cette nouvelle raconte comment le sergent Bertrand se trouve bien embêté pour satisfaire ses pulsions puisqu'on rase les cimetières (ambiance old-school ou steampunk, comme on voudra).




Tantôt la parole est donnée au sergent, tantôt au Lieutenant Bénédict qui le pourchasse.



Les Cahiers du sergent Bertrand comporte des nouvelles, des micronouvelles, des poèmes, et une chronologie qui mêle le réel et l'imaginaire :


Pierre Laurendeau, éditeur de Sous la Cape, a reçu "Les Fils du sergent Betrand", nouvelle qui invente comment naît la progéniture du nécrophile. Puis, intrigué, il a voulu que le recueil entier voie le jour. D'abord édité à 100 exemplaires en octobre 2015, il a été réédité.

http://www.souslacape.fr/auteurs/fiche_auteur/33

La couverture a été dessinée par Saïd :





Les Cahiers du sergent Bertrand est le premier livre édité de Céline Maltère.

On y croise aussi des personnages comme l'actrice Théda Bara ou Jean Benoit.






Photo parue dans La Montagne... sans le vouloir!

Deux illustrations de Mathilde Voinchet pour le Sergent :