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2. Assemblée générale : Toulouse (1985) Empty 2. Assemblée générale : Toulouse (1985)

Ven 30 Avr - 11:07
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE TOULOUSE, 1985

Le 11 octobre 1985, les Amis de Pierre Benoit se réunissent vers 16 h dans les salons de l'hôtel de la Compagnie du Midi, à Toulouse, immense et fantastique, ouvert sur le quai de la gare, où les trains arrivent et partent.
Vers 17 h, M. Louis Monestier fait un exposé sur "quelques éléments constants dans l'œuvre de Pierre Benoit" (étude non publiée, trop superficielle).
Vers 18 h, M. Joseph Monestier fait à son tour une communication sur Le Casino de Barbazan.
Vers 20 h, repas en commun au restaurant de l'hôtel.
Le 12 octobre, dans la matinée, les "Amis" visitent l'hôtel d'Assézat, siège de l'Académie des jeux floraux, sous la conduite de M. Joseph Monestier, président, mainteneur de l'Académie. Ensuite, on visite l'église proche des Jacobins et l'exposition consacrée à ce monument et aux travaux de restauration. Les congressistes ont été accueillis par Maurice Prin qui a dirigé ces travaux.
A midi, repas dans le quartier, restaurant Benjamin.
A 16 heures, l'assemblée générale a lieu dans la salle de réunion de l'hôtel qui engage toujours au voyage.
Sous la présidence de Joseph Monestier, étaient présents : Louis Monestier, secrétaire général, MM. Biamouret, Brouel, Chapon, Chatelard, Constant, Favarel, Vidal. Me de Capella, nouveau membre d'honneur, était présent la veille, avec madame, ainsi que Mme Joseph Monestier.
M. Pierre Paraf et Robert Esménard, membres d'honneur, s'étaient excusés.
M. Louis Monestier distribue une brochure ronéotypée contenant une intéressante étude de Bernard Côme (Bruxelles) sur l'œuvre de Pierre Benoit. L'assemblée remercie vivement cet ami de son envoi généreux et intéressant.
Le compte rendu de l'assemblée de Dax est approuvé.
Le secrétaire général expose la situation financière. Il restera en caisse environ 5000 F. Parmi les recettes figure un don de 1 500 F (qui s'ajoute au précédent) fait par M. Esménard, que l'assemblée remercie. Puis il rappelle la rétrospective cinématographique de Perpignan qui, malgré d'innombrables difficultés, pourra se faire vraisemblablement en 1986, année du centenaire.
M. Robert Vidal propose aussi de tenir une réunion qui pourrait s'organiser à Albi, ville natale de Pierre Benoit, en mai 1986, avec le concours des autorités. M. Brouel pourrait amener de Toulouse plusieurs dizaines de personnes intéressées par cette manifestation. Ces propositions sont approuvées.
Le président, Joseph Monestier, expose ensuite qu'il a demandé à l'administration des Postes l'impression d'un timbre commémoratif à l'occasion du centenaire (1986); il lit la lettre reçue en réponse qui expose les raisons du refus, plus pertinentes les unes que les autres.
Le président rappelle ensuite la disparition douloureuse des deux membres d'honneur : Robert Landry et Francis Didelot.
Vers 18 heures, Maurice Chatelard fait un intéressant exposé sur le roman Fort-de-France, s'aidant notamment des observations qu'il a pu faire sur place au cours d'un récent voyage.
Un repas en commun clôt la séance.
Le soir, vers 21 heures, M. Joseph Monestier fait une projection, avec son appareil, du film de Léonce Perret ; Koenigsmark (version Pathé-Baby). Il passe ensuite quelques bobines du film de Julien Duvivier : L'Homme à l'Hispano, qui est à peu près de la même époque.
Le 13 octobre, la plupart des "Amis" se retrouvent à Saint-Cernin pour la messe de 10 h 15, puis flânent dans le marché aux puces.
A 13 heures, repas d'adieu à l'hôtel de la Compagnie du Midi.
J'ajoute que pendant les heures libres, il y en a eu très peu, M. Chapon me fit des confidences et nous eûmes une conversation très intéressante. L'ami Chapon trouvait que mon esprit était très proche du sien. Il se confiait de préférence à moi. D'où l'immense regret que j'ai d'être sans nouvelles de lui. Est-il mort ? Vivant ? Je ne sais. Pour moi il sera toujours vivant.

Louis Monestier
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